2011/01/27

Père Guy Gilbert


« Personne n’est perdu, personne n’est irrécupérable »

Guy Gilbert est né à Rochefort-sur-Mer, le 12 septembre 1935 dans une famille ouvrière de 15 enfants.

Sa vocation se déclare très tôt, à l’âge de treize ans, et c’est comme séminariste qu’il accomplit son service militaire en pleine guerre d’Algérie. Il est ordonné prêtre en 1965 et nommé vicaire à Blida en Algérie.

Pour être proche de la population, il apprend l’arabe, comme plus tard à Paris il parlera l’argot des loubards. L’enfant de douze ans qui s’était réfugié chez lui, incapable de parler pendant un an - ses parents le faisaient manger dans l’assiette du chien, après le chien - oriente une seconde fois sa vie : les gosses de la rue ont besoin de quelqu’un, c’est à eux qu’il ira.
De retour à Paris, il s’installe dans le 19ème arrondissement et aide les adolescents livrés à eux-mêmes, les jeunes drogués et les récidivistes.

Il témoigne de son expérience d’un autre monde dans les nombreux livres qu’il a écrits, ainsi qu'en conférence partout en France et même à l'étranger, dans les pays de l’Est et jusqu’en Amérique du Nord.

Guy Gilbert est connu pour son registre de langue emprunté à la rue et pour son aspect de loubard (il arbore volontiers un cuir bardé de badges). Il est régulièrement invité à l'émission radiophonique Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard, sur RTL.

En Belgique, le père Guy Gilbert est célèbre depuis 2003, pour avoir concélébré le mariage de son ami le prince Laurent de Belgique avec Claire Coombs. C'est également lui qui a baptisé leurs trois enfants : la princesse Louise, les princes Nicolas et Aymeric.

Le 20 décembre 2007, il accompagne le président Sarkozy au Vatican pour une visite officielle. Il célèbre le mariage de Jamel Debbouze et Mélissa Theuriau le 7 mai 2008.

GUY GILBERT
46 rue Riquet
75019 PARIS

Père Ceyrac


Si on lui demande ce qu'il fait, il répond toujours : "Rien, j'aide, c'est tout."

Missionnaire jésuite français, le père Ceyrac, né le 4 février 1914 œuvre depuis maintenant 70 ans en Inde en faveur des enfants et des exclus de la société indienne. Encouragé notamment par Gandhi, qui lui apprit que « L’être est plus important que l’avoir », il dénonce le système de castes et s’engage auprès des plus pauvres : les intouchables. Sur place, il commence par s’appuyer sur des réseaux d’étudiants indiens pour construire maisons ou villages pour les pauvres et les lépreux. Puis avec l’opération « 1000 puits », il améliore l’accès à l’eau potable pour 250 000 personnes. Plus récemment, il a créé plusieurs orphelinats recevant 50 000 enfants.

Aujourd’hui, des bénévoles, des étudiants du monde entier perpétuent son œuvre dans ce pays qui a encore tant besoin d’aide.

A l'instar de mère Térésa avec laquelle il a travaillé, Pierre Ceyrac donne sans limites. Aimer, dit-il, c'est se donner aux autres avec grand respect jusqu'à leur offrir sa vie. C'est aussi savoir être tendre. Plus celui que l'on aime est pauvre, plus il faut lui donner de la tendresse. Enfin pour aimer il faut toujours penser " nous " et jamais " eux " : il faut savoir faire confiance et " responsabiliser jusqu'au bout ".


Aujourd'hui âgé de 96 ans, le père Ceyrac vit à l'Université "Loyola College" de Chennai.

Association Père Ceyrac
66 rue de l'Assomption
75016 PARIS

Cardinal John Henry Newman


Profondément marqué par une expérience spirituelle vécue à l’âge de 15 ans, John Henry Newman (1801-1890) passe presque trente ans de sa vie à l’Université d’Oxford comme étudiant puis comme enseignant et chercheur, mais aussi comme pasteur, devenant le prédicateur le plus écouté et le plus influent de tout le pays : ses Sermons paroissiaux, publiés en huit volumes, restent un des sommets de la prédication chrétienne des deux derniers siècles.

Passionné par la découverte des Pères de l’Église, il s’interroge sur les fondements de l’Église. Il devient le chef de file d’un mouvement de renouveau théologique, liturgique et spirituel de l’anglicanisme, connu sous le nom de «Mouvement d’Oxford».

Sa conviction grandissante que l’Église catholique romaine est le véritable successeur de l’« Église des Pères » le conduit, au prix d’énormes sacrifices personnels mais sans rupture sur le plan intellectuel, à quitter l’Église anglicane en 1845 pour rallier l’Église catholique. En 1848, il fonde l’Oratoire de saint Philippe Neri en Angleterre.

Mis au ban de la société anglicane et protestante de son pays, il écrit en 1864, pour répondre à une attaque contre son intégrité personnelle, son Apologia pro vita sua. L’ouvrage, qui est considéré comme l’une des grandes biographies intellectuelles de tous les temps, connaît un succès spectaculaire qui réhabilite largement son auteur dans l’opinion publique anglaise. Il cherche à servir loyalement, grâce à ses immenses dons intellectuels et spirituels, sa nouvelle Église. Celle-ci ne sait guère que faire, cependant, d’un homme aussi brillant, possédant une pensée aussi originale, et ce n’est qu’en 1879 qu’il obtient la reconnaissance qu’il mérite lorsque le nouveau pape, Léon XIII, le nomme cardinal.

C’est surtout au XXème siècle que sa pensée marquera profondément l’Église, au point que Jean Guitton l’appellera « le penseur invisible de Vatican II ».

Théologien, historien, philosophe, prédicateur, romancier, poète, accompagnateur et guide spirituel, Newman est l’auteur de plus d’une quarantaine d’ouvrages et d’une vaste correspondance d’un grand intérêt.


Il a été déclaré « vénérable » en 1991 par Jean-Paul II et béatifié à Birmingham par Benoît XVI le 19 septembre 2010.

Maison Pierre de Bérulle
17 rue des Lyonnais, 75005 PARIS

2011/01/25

Sainte Elisabeth de Hongrie


Elisabeth, fille du roi André II de Hongrie, naquit à Presbourg en 1207. Dès l'âge de quatre ans, elle fut promise en mariage à Louis, fils du landgrave de Thuringe, qu'elle épousa en 1221.

Sa première vertu était la piété qui fut méprisée par son entourage pendant son enfance.

Le couple qu’elle forma avec Louis fut habité par un profond amour chrétien. De leur amour naquirent trois enfants. Louis et Elisabeth partageaient une même aspiration : vivre un idéal franciscain. Elle put se consacrer à construire des hôpitaux et soulager les nécessiteux.

A la mort de Louis au cours de la cinquième croisade, elle fut chassée par son beau-frère sous prétexte qu'elle dilapidait le pays avec ses aumônes. Au même moment, sa famille aussi l’abandonna, l’estimant folle.

Elle revêtit l'habit du Tiers-Ordre de Saint François pour se consacrer à l’oraison et au service des pauvres et des malades les plus abandonnés.

Elle mourut le 16 novembre 1231, âgée de vingt-quatre ans seulement.

Sa réputation de sainteté lui valut d'être canonisée en 1235. Elle fut proclamée patronne des femmes et des jeunes filles allemandes, et patronne des boulangers, des mendiants et des organisations charitables.

L'église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie a fêté du 10 au 18 novembre 2007, le 8ème centenaire de la naissance de sainte Élisabeth de Hongrie, avec notamment une messe pontificale présidée par le cardinal Jean-Louis Tauran, la vénération du manteau de saint François, une procession vers la cathédrale Notre-Dame de Paris avec la relique du cœur de sainte Élisabeth et une messe pontificale à la cathédrale présidée par le cardinal André Vingt-Trois.

Paroisse Sainte Elisabeth de Hongrie
195 rue du Temple, 3ème arr.
M° Temple