2009/12/29

Mère Teresa


Mère Teresa est née Agnès Gonxha Bojaxhiu à Skopje, en Macédoine, le 27 Août 1910 d’une famille d’origine albanaise. À douze ans, elle reçut son premier appel de Dieu et sut qu’elle voulait devenir missionnaire. À l’âge de 18 ans, elle quitta sa maison de Skopje pour rentrer à l’Institut de la Vierge Marie, connu sous le nom de Sœurs de Lorette, en Irlande. Après sa formation à Dublin, elle fut envoyée en Inde où, le 24 mai 1931, elle prononça ses vœux.

De 1931 à 1948, elle enseigna au collège Ste Marie de Calcutta. Frappée par la pauvreté et la souffrance qu’elle voyait au-delà des murs de son couvent, elle obtint en 1948 la permission de ses supérieurs de laisser le couvent pour se consacrer aux « plus pauvres d’entre les pauvres » dans les bidonvilles de Calcutta.

Sans ressources personnelles, livrée à la Providence divine, elle décida de créer une école en plein air pour les enfants des bidonvilles. Elle reçut rapidement l’aide d’autres bénévoles ainsi que de l’aide financière. Ce qui lui permit d’étendre son champ d’action.

Le 7 octobre 1950, Mère Teresa créa, après avoir reçu la permission du Saint Siège, sa propre congrégation appelée « Les Missionnaires de la Charité » dont le but premier était de venir en aide et d’aimer ceux dont personne ne s’occupe.

Mère Teresa reçut de nombreux prix pour honorer son travail, en commençant par le prix indien Padmashri en 1962 et le Prix Nobel de la Paix en 1979.

Moins de deux ans après sa mort le 5 septembre 1997, dû à la réputation de sainteté largement répandue de Mère Teresa et au rapport des faveurs reçues, le pape Jean-Paul II permit l’ouverture de sa cause de canonisation. Le 20 décembre 2002, il approuva les décrets de ses vertus héroïques et miracles. Mère Teresa fut béatifiée le 19 octobre 2003.
Le pape François a célébré la messe et présidé le rite de canonisation de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta (1910-1997), place saint-Pierre, le 4 septembre 2016 à 10h30.
 
Frères Missionnaires de la Charité
10, rue Violet, 15ème arr.

 

Mère Teresa


Mère Teresa est née Agnès Gonxha Bojaxhiu à Skopje, en Macédoine, le 27 Août 1910 d’une famille d’origine albanaise. À douze ans, elle reçut son premier appel de Dieu et sut qu’elle voulait devenir missionnaire. À l’âge de 18 ans, elle quitta sa maison de Skopje pour rentrer à l’Institut de la Vierge Marie, connu sous le nom de Sœurs de Lorette, en Irlande. Après sa formation à Dublin, elle fut envoyée en Inde où, le 24 mai 1931, elle prononça ses vœux.

De 1931 à 1948, elle enseigna au collège Ste Marie de Calcutta. Frappée par la pauvreté et la souffrance qu’elle voyait au-delà des murs de son couvent, elle obtint en 1948 la permission de ses supérieurs de laisser le couvent pour se consacrer aux « plus pauvres d’entre les pauvres » dans les bidonvilles de Calcutta.

Sans ressources personnelles, livrée à la Providence divine, elle décida de créer une école en plein air pour les enfants des bidonvilles. Elle reçut rapidement l’aide d’autres bénévoles ainsi que de l’aide financière. Ce qui lui permit d’étendre son champ d’action.

Le 7 octobre 1950, Mère Teresa créa, après avoir reçu la permission du Saint Siège, sa propre congrégation appelée « Les Missionnaires de la Charité » dont le but premier était de venir en aide et d’aimer ceux dont personne ne s’occupe.

Mère Teresa reçut de nombreux prix pour honorer son travail, en commençant par le prix indien Padmashri en 1962 et le Prix Nobel de la Paix en 1979.

Moins de deux ans après sa mort le 5 septembre 1997, dû à la réputation de sainteté largement répandue de Mère Teresa et au rapport des faveurs reçues, le pape Jean-Paul II permit l’ouverture de sa cause de canonisation. Le 20 décembre 2002, il approuva les décrets de ses vertus héroïques et miracles. Mère Teresa fut béatifiée le 19 octobre 2003.
Le pape François a célébré la messe et présidé le rite de canonisation de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta (1910-1997), place saint-Pierre, le 4 septembre 2016 à 10h30.
 
Frères Missionnaires de la Charité
10, rue Violet, 15ème arr.

 

Sainte Jeanne-Antide Thouret


Jeanne-Antide Thouret est née le 17 novembre 1765 à Sancey-le-Long. À 22 ans, Jeanne entre dans la Compagnie des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul, congrégation qui allie oraison, prière et service des pauvres.

Pendant la Révolution Française, toutes les Filles de la Charité de France sont dispersées et doivent retourner chez elles. Jeanne essaye de se joindre à d'autres groupes religieux, mais aucun d'eux ne comble ses aspirations.

Le 11 avril 1799, elle commence une petite école et une cantine pour les pauvres à Besançon. Une communauté de se développe et fonde plusieurs maisons en France. En 1810, le roi de Naples fait appel à elle. Jeanne part pour cette ville avec quelques Sœurs pour commencer les fondations en Italie.

Le 24 août 1826, elle meurt à Naples. Jeanne-Antide Thouret (1765-1826) a été béatifiée par le pape Pie XI le 23 mai 1926 et canonisée le 14 janvier 1934. Sa statue fut placée dans la basilique Saint-Pierre de Rome, comme fondatrice d’ordre.

Les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul
Maison Mère, rue du Bac

Père Jean-Emile Anizan

Né à Artenay (Loiret) le 6 janvier 1853, de père médecin, Emile Anizan (1853-1928) est ordonné prêtre le 22 décembre 1877. Il entre au séminaire plus par désir de son évêque que par inclination personnelle. Découvrant sa voie, il se veut prêtre pour les pauvres et les ouvriers, dans la vie religieuse des Frères de St Vincent de Paul. Mais il devra attendre douze ans avant de concrétiser son rêve.

Son évêque l'ayant finalement laissé partir, il fait ses premiers vœux le 8 décembre 1888 et commence un ministère dans le quartier populaire de Charonne à Paris, dans le XIème arrondissement. Sortant des œuvres de sa congrégation, il arpente les courées et les escaliers où sont parquées dans la misère des milliers de familles qu'il visite, secourt, organise et pour qui il prend une multitude d'initiatives missionnaires.
En 1894, il est élu premier assistant de sa congrégation. En 1898, il devient vice-président de l'Union des Œuvres (UOCF) qui est l'ancêtre du Forum des Communautés chrétiennes. En 1907, il est élu supérieur général.

Accusé de "modernisme social", il sera déposé de sa charge par Rome le 24 janvier 1914. Pour lui c'est la "grande épreuve" où volent en éclats les axes fondamentaux de sa vie : l'évangélisation du peuple, la charité fraternelle, la communion avec les responsables de l'Eglise. De cette nuit mystique vécue à la chartreuse de Pléterje en Slovénie, il va ressortir plus abandonné que jamais à la volonté de Dieu, et refondé dans sa vocation de porter au peuple la charité de Dieu. Ce qu'il commence aussitôt à faire en rejoignant comme aumônier volontaire ce peuple souffrant dans les tranchées de Verdun. En 1918, il fonde une nouvelle congrégation encouragé par le pape qui suggérera lui-même le nom : les Fils de la Charité.

Très malade et usé par une vie trépidante, le Père Anizan meurt dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1928 au presbytère du Bon Pasteur à Paris, pas très loin de ce quartier de Charonne qu'il avait tant aimé. Aujourd'hui les Fils de la Charité sont présents dans 12 pays.

Le Père Anizan est inhumé à Issy les Moulineaux, 22 rue de l’Abbé Derry.

Les Fils de la charité
10 rue Louis Blanc, 10ème arr.

2009/12/23

Cardinal Emmanuel-Célestin Suhard


Emmanuel-Célestin Suhard (1874 – 1949) est né le 5 avril 1874, à Brains-sur-les-Marches (Mayenne).

Le siège archiépiscopal de Paris qu'il rejoint pendant l'exode de juin 40 sera pour lui une lourde charge, où il subit beaucoup d'épreuves, en une époque difficile. En effet, le cardinal Suhard dut s’opposer aux Allemands, défendant les mouvements d’Action Catholique interdits, intervenant pour sauver otages et prisonniers de toutes conditions et religions. Il adressa une dépêche à Hitler, le 26 octobre 1941, pour sauver les otages de Nantes et de Châteaubriant. Les Allemands avaient perquisitionné à l'archevêché dès juillet 1940.

Le lendemain de la rafle du Vel-d’Hiv (16/17 juillet 1942), il écrit au Maréchal Pétain : "Nous ne pouvons étouffer le cri de notre conscience..." Mais il refusa d’approuver certaines actions de la Résistance ("le patriotisme ne justifie pas le terrorisme") et tint à rester loyal envers le maréchal, ce qui lui fut reproché à la Libération. Le 26 août 1944, le Général de Gaulle décida de l'exclure de la cérémonie d'action de grâces de Notre-Dame et de le maintenir confiné à l'archevêché.

Frappé par la déchristianisation, celle du monde rural dès son épiscopat rémois, celle du monde urbain et surtout ouvrier à Paris, le cardinal Suhard restera le créateur de grandes réalisations apostoliques : aumônerie des prisonniers de guerre, aumônerie clandestine du STO et surtout, à partir de 1941, la Mission de France puis la Mission de Paris (1944), qui donnera naissance aux Prêtres-ouvriers.

Il encouragea toutes les initiatives missionnaires en direction de tous les milieux (il présida en 1945 à la fondation du Centre Catholique des Intellectuels Français).
A la fin de sa vie, le cardinal Suhard a publié trois grandes lettres pastorales : Essor ou déclin de l'Église, Le sens de Dieu, Le prêtre dans la cité. Relues aujourd'hui, elles apparaissent comme une sorte de «préface» des grands textes du Concile Vatican II.

Le cardinal Suhard est mort le 30 mai 1949 à Paris et est inhumé à Notre Dame de Paris.

Cathédrale Notre-Dame de Paris
6 Parvis Notre-Dame - Place Jean-Paul II, 4ème arr.
M° Cité

2009/12/22

Sainte Thérèse de Lisieux


Le saviez-vous ? De son vivant, Thérèse de Lisieux (1873-1897) a prié pour l’œuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil (ancien nom de la Fondation d’Auteuil). Elle en connaissait en effet l’existence par l’une de ses novices.

Ensuite, le père Daniel Brottier, sorti indemne de la guerre 14/18, s’est toujours posé la question de cette protection extraordinaire, et sa vie quotidienne était une perpétuelle intimité avec la petite sœur, lui confiant toutes ses pensées et toutes ses préoccupations. Il promet alors d’élever une chapelle et de lui confier les orphelins dont il a la charge, dès qu’elle sera bienheureuse.

Dès le lendemain de son arrivée à la direction de l’Œuvre en novembre 1923, le père Brottier écrit au Carmel de Lisieux pour exprimer son intention de construire une chapelle digne de ce nom dédiée à sainte Thérèse. Il attend l’autorisation de Mgr Le Roy, supérieur des pères du Saint-Esprit, et du cardinal archevêque de Paris.

Le 17 mai 1925, Thérèse de Lisieux est canonisée à Saint Pierre de Rome par Pie X. Le 5 octobre 1930, une chapelle lui est consacrée, au 40 rue de La Fontaine. C’est le premier sanctuaire thérésien ! Il abrite des reliques de la sainte.

Fondation d’Auteuil
40 rue Jean de La Fontaine, 16ème arr.

2009/12/17

Saint François-Xavier


Né en Navarre, en 1506, au château de Xavier, le jeune François est un « sportif ambitieux et un joyeux commensal pétri d’humour ». A 19 ans, il est envoyé à Paris, au Collège Sainte-Barbe. Il y rencontre un autre Espagnol, Ignace de Loyola, de 15 ans son aîné, et quatre autres amis. Leur amitié sera indéfectible. La Compagnie de Jésus (les Jésuites) est née. Le 15 août 1534, ils prononcent des vœux à Montmartre et décident de se mettre au service du pape.
Ordonnés prêtres à Venise en 1537, Ignace et François rencontrent le pape Paul III, qui leur soumet la demande du roi du Portugal d’avoir des missionnaires pour les Indes. François-Xavier est désigné. Sans hésitation, il embarque et va parcourir plus de 100 000 km. Là-bas, il baptise, enseigne et prie des nuits entières. Et si des miracles accompagnent ses pas, il affronte des dangers et des oppositions, y compris des colonisateurs portugais, dont il dénonce certains procédés. Epuisés, il meurt à 46 ans en Chine, le 3 décembre 1552. Canonisé par le pape Grégoire XVI en 1622, il fut proclamé patron de l’Inde et de l’Extrême-Orient en 1748 et patron des Missions en 1927.

L’Eglise Saint-François-Xavier, dans le 7ème arrondissement fut édifiée en 1861 pour desservir un quartier en pleine expansion dont les fidèles devaient jusqu’à cette date aller aux offices à la chapelle des Missions Etrangères de Paris, chapelle d’où partirent tant de futurs martyrs vers l’Extrême-Orient.

L’église Saint-François-Xavier est située à proximité du métro Saint-François Xavier, place du Président Mithouard, Paris 7ème.

2009/12/03

Abbé Franz Stock

Lorsque Franz Stock (1904-1948) entre au séminaire de Paderborn, en Allemagne, il n’a que 21ans. Hélas, quelques années plus tard, Hitler arrive au pouvoir, et la guerre de 1940 se profile à l’horizon.
L’abbé Stock, devenu curé de la paroisse allemande de Paris, est mis à la disposition des prisonniers français, résistants ou otages, arrêtés par la Gestapo.
Son existence ne sera plus que dévouement, compassion, charité extrême. Dans les prisons parisiennes, Franz Stock écoute, réconforte, redonne espoir, apaise, et bien souvent accompagne les condamnés à mort jusqu’au Mont Valérien, lieu d’exécution de nombreux résistants.
De très nombreux témoignages (dont celui d’Edmond Michelet) établissent qu’il apporte le réconfort à ceux qui veulent le recevoir et qu’à ses risques et périls il sert de messager entre les familles et les résistants emprisonnés.


En 1945, il est chargé de l’instruction des séminaristes allemands prisonniers de guerre. Le "Séminaire des barbelés" est définitivement installé dans le camp 501 de Coudray, près de Chartres. L’abbé Stock meurt subitement le 24 février 1948 à l'hôpital Cochin à Paris, il n'a pas encore 44 ans.


Le 23 février 2008, au Mont Valérien, le Président Nicolas Sarkozy rend hommage à la Résistance et à l’abbé Franz Stock : « Lorsqu'en ces lieux, la froide mécanique des exécutions se mettait en marche, lorsqu'il semblait ne plus rester de place pour la moindre manifestation d'espoir ou d'humanité, brûlait toutefois une petite flamme de réconfort et d'espérance. C'était celle qu'entretenait l’abbé Stock.
Toutes les familles dont l'un des membres a été aux mains de la Gestapo, ont témoigné que Franz Stock assista aussi bien ceux qui croyaient au ciel que ceux qui n'y croyaient pas. C'est à lui que Gabriel Péri confia son alliance. C'est à lui que d'Estienne d'Orves remit cette photo des siens qui l'avait tant aidé en prison. C'est par lui qu'Edmond Michelet eut des nouvelles de sa femme. C'est de lui que Joseph Epstein reçut une Bible pour y écrire ses derniers mots et reconnaître son fils.
Bien sûr, Stock était un Allemand aux côtés d'autres Allemands. Il aidait les condamnés à mourir, il n'empêchait pas leur mort. Mais dans cette clairière où se perpétrèrent tant de cruautés, la présence apaisante de Stock, le regard fraternel et profondément humain qu'il posait sur chaque condamné, les liens d'amitié et de confiance qu'il noua avec beaucoup d'entre eux, étaient l'image d'une réconciliation avant la réconciliation. »

Originaire de Rhénanie-du-nord-Westphalie, l’Abbé Stock est considéré comme un pionnier de l’amitié franco-allemande.

En 1934, l’abbé Stock est nommé recteur à la Mission catholique allemande de Paris. Il habite au 21-23 de la rue Lhomond, près du quartier Latin. Une plaque rappelle son passage à Paris.