2008/09/05

Bienheureuse Marie de la Providence (Eugénie Smet)

Hyperactive, Eugénie épuise son entourage. De sa maison natale de Loos-Lez-Lille à la rue de la Barouillère (actuelle rue Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle), à Paris où elle meurt à 46 ans, en 1871, Eugénie Smet est partagée entre un activisme effréné et un découragement régulier. Par contre, deux certitudes intérieures : confiance absolue dans la Providence (elle prendra le nom de Marie de la Providence en devenant religieuse) et préoccupation des âmes du purgatoire. Secours des pauvres, embellissement des autels dans les églises, collecte de fonds pour les missionnaires, elle ne se réserve aucun instant pour elle. Elle regroupe autour d’elle des filles passionnées comme elle et soucieuse d’obtenir le salut des âmes du purgatoire. Pour gagner leur vie, après les prières et le soin gratuit des pauvres à domicile, elles enfilent des perles et préparent les franges des châles pour les Grands Magasins.
Sept ans après, plusieurs religieuses s’embarquent pour la Chine et fondent une communauté à Shanghai. Ainsi la « Société des auxiliatrices du purgatoire » est née, aujourd’hui composée de 800 religieuses réparties dans 25 pays. Eugénie meurt du cancer. Elle expire en murmurant « Charité, charité, charité… »

Son corps repose dans la crypte de la maison mère.

Maison mère des sœurs auxiliatrices des âmes du Purgatoire
16 rue Jean-Baptiste de La Salle, 6ème arr.

M° Vanneau

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